Beaulieu en fête (8)
Publié le 26 Août 2009
Samedi 11 juillet, la suite. Au programme de la soirée, enciero, fête
foraine pour le plus petits, bal pour les plus grands et bien sûr les apéros où pastis et bière coulent à flot.
L'alcool fait partie intégrante de la fête, depuis la nuit des temps, on ne peut pas l'empêcher sinon regretter certains excès et la présence de la drogue, cette invitée discrète, plus ou moins clandestine. Autre invitée de choc dont on se passerait volontiers, la violence.
En fin de nuit, après le bal, dans les rues et près de l'aire de stationnement des voitures une belle bagarre a éclaté. Une bande venue d'un village voisin a débarqué visiblement pour créer du désordre et s'en prendre à nos festojaires. Les gendarmes ont du intervenir. Rien de grave heureusement n'est à déplorer. Mais les incidents se renouvelleront les jours suivants et le soir du 14 juillet le bal sera supprimé, la fête s'arrêtera tristement après le feu d'artifice. Une véritable extinction des feus !
Malgré les mesures prises par les autorités de police et le Préfet dans d'autres villages des faits identiques se sont produits. Il y a quelque jour un jeune raseteur de 18 ans a été victime d'un coup de couteau mortel asséné sans autre raison qu'un simple regard perçu comme provoquant par son agresseur.
Isolés, livrés à eux-mêmes, enfermés dans leur vision du monde, certains jeunes déboussolés peuvent dériver gravement et aller jusqu'au meurtre. Il est urgent de renouer un dialogue intergénérationel, de créer des structures et des espaces de rencontre ouverts à tous offrant d'autres centres d'intérêt que l'alcool et tout ce qui l'accompagne. A quand des modérateurs au comptoir des bistrots?
Taureaux et chevaux riment trop souvent avec apéro, et ne sont plus parfois que prétextes à s'énivrer au pastis ou autre chose. La musique non plus n'est pas fatalement liée aux drogues. Il faut peut-être organiser des vrais concerts plutôt que des bals où plus personne ne danse, inviter des groupes réputés dans des genres musicaux intéressant les jeunes pour rendre la musique plus attractive. Interdire le bal, c'est censurer la musique, ce n'est pas une solution. Mieux vaut offrir aux jeunes des musiques de leur temps, les inviter à trouver leurs valeurs et leurs repères dans la musique plutôt que dans l'alcool, la drogue ou la violence. Oui à l'ivresse, pas celle de l'alcool, l'ivresse pure des chevaux, des taureaux, de la musique !
Ne laissons pas gacher la joie de tout un village par une poignée de perturbateurs inconscients, ni courir le risque réel de voir nos traditions étouffées par la contrainte de réglementations trop lourdes à appliquer.
Les images qui suivent sont toutes joyeuses et montrent bien comment tout un village se retrouve convivialement autour de ses traditions. Raison de plus de ne pas laisser gacher tout ça par quelques sauvageons comme le disait un certain ancien ministre, pour ne pas dire racaille selon la formule de qui vous savez...
Une chose est sûre, les photos en témoignent, il n'y a pas à Baulieu ni sauvageons ni racaille, mais seulement des jeunes, garçons et filles, heureux d'être ensemble avec les moins jeunes pour partager d'agréables moments et faire tout simplement la fête...




























L'alcool fait partie intégrante de la fête, depuis la nuit des temps, on ne peut pas l'empêcher sinon regretter certains excès et la présence de la drogue, cette invitée discrète, plus ou moins clandestine. Autre invitée de choc dont on se passerait volontiers, la violence.
En fin de nuit, après le bal, dans les rues et près de l'aire de stationnement des voitures une belle bagarre a éclaté. Une bande venue d'un village voisin a débarqué visiblement pour créer du désordre et s'en prendre à nos festojaires. Les gendarmes ont du intervenir. Rien de grave heureusement n'est à déplorer. Mais les incidents se renouvelleront les jours suivants et le soir du 14 juillet le bal sera supprimé, la fête s'arrêtera tristement après le feu d'artifice. Une véritable extinction des feus !
Malgré les mesures prises par les autorités de police et le Préfet dans d'autres villages des faits identiques se sont produits. Il y a quelque jour un jeune raseteur de 18 ans a été victime d'un coup de couteau mortel asséné sans autre raison qu'un simple regard perçu comme provoquant par son agresseur.
Isolés, livrés à eux-mêmes, enfermés dans leur vision du monde, certains jeunes déboussolés peuvent dériver gravement et aller jusqu'au meurtre. Il est urgent de renouer un dialogue intergénérationel, de créer des structures et des espaces de rencontre ouverts à tous offrant d'autres centres d'intérêt que l'alcool et tout ce qui l'accompagne. A quand des modérateurs au comptoir des bistrots?
Taureaux et chevaux riment trop souvent avec apéro, et ne sont plus parfois que prétextes à s'énivrer au pastis ou autre chose. La musique non plus n'est pas fatalement liée aux drogues. Il faut peut-être organiser des vrais concerts plutôt que des bals où plus personne ne danse, inviter des groupes réputés dans des genres musicaux intéressant les jeunes pour rendre la musique plus attractive. Interdire le bal, c'est censurer la musique, ce n'est pas une solution. Mieux vaut offrir aux jeunes des musiques de leur temps, les inviter à trouver leurs valeurs et leurs repères dans la musique plutôt que dans l'alcool, la drogue ou la violence. Oui à l'ivresse, pas celle de l'alcool, l'ivresse pure des chevaux, des taureaux, de la musique !
Ne laissons pas gacher la joie de tout un village par une poignée de perturbateurs inconscients, ni courir le risque réel de voir nos traditions étouffées par la contrainte de réglementations trop lourdes à appliquer.
Les images qui suivent sont toutes joyeuses et montrent bien comment tout un village se retrouve convivialement autour de ses traditions. Raison de plus de ne pas laisser gacher tout ça par quelques sauvageons comme le disait un certain ancien ministre, pour ne pas dire racaille selon la formule de qui vous savez...
Une chose est sûre, les photos en témoignent, il n'y a pas à Baulieu ni sauvageons ni racaille, mais seulement des jeunes, garçons et filles, heureux d'être ensemble avec les moins jeunes pour partager d'agréables moments et faire tout simplement la fête...