La 76ème cocarde d'Or d'Arles
Publié le 5 Juillet 2007
Je prends assez souvent la route d'Arles. Cet hiver je suis venu voir le salon des santonniers bien sûr, et aussi la belle
crèche de l'église N. Dame de La Major qui surplombe les arènes. Ces arènes où j'avais assisté il ya deux ans à la finale du trophée des As et au sacre du bioù d'Or de l'année, Camarina de la
manade Chauvet, qui ce jour-là, si je me souviens bien, n'était pas au mieux de sa forme. Je me souviens de la bronca soulevée par le public quand la présidence lui avait décerné le titre
de meilleur taureau de la course. Michou des Baumelles avait la préférence du public.
Lundi, pour la première fois, je suis venu pour la cocarde d'Or. C'est une course de taureaux unique en son genre, qui n'a lieu sous cette forme qu'en Arles et ce depuis 76 ans. Il s'agit avant tout d'un affrontement entre raseteurs. Une trentaine de tenues blanches envahit littéralement la piste pour tenter de remporter la victoire, la cocarde d'or. Elle a lieu le premier lundi de juillet, ce qui ne décourage pas les spectateurs. Les rangs de tribune et de premières font le plein et les gradins sont bien remplis, soit une bonne moitié de l'arène. Et une ambiance de feu ! Voici les photos.
L'affiche de la course.
Défilé d'ouverture et danses des arlésiennes.
Arlésiennes à cheval.
Arrivée de la reine d'Arles.
Un hommage a été rendu à son père le manadier Marcel Mailhan.
La ruée vers l'or.
Candelo de Guillierme face aux raseteurs. La compétition s'annonce rude. Que le meilleur gagne.
A suivre...
A suivre...