Voyage d'hiver à Lauris dans le Luberon
Publié le 17 Mars 2012
Lauris : bienvenue aux touristes !
Sur le site officiel du village, le maire annonce la couleur : "Terre d'accueil pour les touristes du monde entier, le Luberon est avant tout un espace où il fait bon vivre. A Lauris, c'est toute l'année que ses 3492 habitants, sa centaine d'entreprises, commerces, services et artisans ainsi que ses 60 associations contribuent activement au dynamisme du village ".
Lauris, village de charme du Luberon.
Seule l'église...
A Lauris, beaucoup de maisons ont été rénovées au goût du jour, parfois un peu trop, depuis que les néo-ruraux fortunés ont investi depuis plusieurs décennies le Luberon pour leurs vacances ou leur retraite, au risque de faire de la Provence une terre d'accueil pour belges, suisses, anglais et autres touristes exilés en quête d'authenticité ou en mal de racines.
L'entrée de église de Lauris
Seule l'église semble être restée à l'abri des modes et de l'agitation de tout ce petit monde. D'évidence, elle n'a guère changé. La crèche non plus. Dans son décor tout simple, des plus rustiques, sans aucune recherche d'effet ostentatoire, elle s'offre dans la beauté simple de son dénuement. C'est peut-être pour ça que je la trouve des plus attachantes, sans aucune prétention elle s'offre telle qu'elle est, sincère, vraie. Réalisée chaque année sur le même modèle par une équipe de bénévoles vieillissante elle garantit en quelque sorte la pérennité d'un certain état d'esprit et surtout celle d'une belle tradition.
Histoire de l'église sur Wikipedia :
"En 1486 une nouvelle église est construite (la cinquième !). Elle est sous le patronage de Notre Dame de la Purification. L'église construite avec des moyens de fortune est pillée et brûlée par les huguenots en 1562, et menace de tomber en ruine à la fin du XVIIe siècle.
Une nouvelle sixième église est bâtie entre 1702 et 1710, et garde le vocable de Notre-Dame-de-la-Purification.
De 1830 à 1850, elle fut entièrement restaurée. En 1857, mise en place d'une structure en ferronnerie sur le clocher."
Dans son décor tout simple, des plus rustiques, sans aucune recherche d'effet ostentatoire, la crèche s'offre dans la beauté simple de son dénuement.
La tête de l'hôtelier à la lucarne de sa maison aux volets et porte fermés.
Cette scène illustre en toute simplicité comment Joseph et Marie enceinte ont dû se résoudre à s'héberger pour la nuit dans une étable.
Les santons sont anciens, en carton mâché. Les visages sont parfois abimés. Habillés simplement, ils ressemblent bien aix personnages de leur époque.
Seul l'enfant Jésus est en cire comme c'est souvent le cas.
Dans le fond de l'église, sous verre, cette scène de la petite enfance de Jésus, également en cire.
Un grand merci à la dame appartenant à une communauté religieuse polonaise qui a bien voulu nous ouvrir l'église et répondre à nos questions.
Notre groupe d'amis de la crèche a fait cette visite le 30 décembre 2011. C'est déjà bien loin, et le temps des crèches n'est plus.
Certes oui, mais quel plaisir justement de rouvrir l'album d'images quand la fête est finie pour retrouver un peu de l'ambiance heureuse de cette belle journée d'hiver commençant, où nous nous
sommes aventurés de découverte en découverte sur les routes du Luberon battues par un mistral violent et glacial.