Des crèches blanches d'Avignon à celle de St Saturnin.
Publié le 8 Février 2008
D'Avignon à St Saturnin, le chemin n'est pas long, à condition de le trouver !
A peine sortis du bonheur dans lequel nous baignions dans St pierre, nous voilà projetés dans le labyrinthe infernal des voies rapides, tronçons d'autoroute et autres itinéraires qui s'enchevêtrent et se croisent à la sortie d'Avignon, sans qu'on sache pourtant où on est vraiment ni vers où l'on va. A peine le temps de jeter un oeil sur les panneaux indicateurs qui bien sûr indiquent tout sauf ce que l'on cherche ! Après un bon détour qui nous ramène presque à notre point de d"épart, à force de tourner et retourner dans Avignon, nous arrivons quand même à St Saturnin dans les temps, l'église est encore ouverte et notre ami Lou Ravi est là. Il nous accueille avec toujours autant de disponiblité et répond à toutes nos questions. La crèche occupe la totalité d'une grande chapelle de l'église, pas moins de 70 m², peut-être plus ! Quel choc ! Nous revoilà encore plongés dans un autre monde et le charme opère à nouveau. La crèche est toujours en place, mais en ce 3 février, au lendemain de la Chandeleur, Marie, Joseph et l'enfant ont quitté l'étable. L' âne et le boeuf sont toujours là, le village a repris son rythme habituel et là où était la sainte famille, un paysan retourne la paille avec sa fourche. Cette scène est réellement émouvante car elle parle d'elle-même.
La crèche provençale, comme le veut la tradition se passe au XIXème siècle . A St saturnin aussi. Mais, à côté, sur l'autel des fonds baptismaux, le 2 février, l'histoire reprend ses droits, la scène est totalement biblique, elle se déroule au tout début de notre ère, il y a plus de 2000 ans au temple de Jérusalem quand le vieillard Siméon prend l'enfant dans ses bras et prononce des paroles immortalisées depuis sous la forme du cantique chanté le dimanche soir à l'office de "Complies". Que l'on se réfère ou non à la religion, ces personnages sont émouvants, chargés de sens et de symboles, et ils nous obligent à porter un autre regard sur ces événements, même si pour l'heure ils mettent un point final à la crèche en la sublimant en quelque sorte.







A peine sortis du bonheur dans lequel nous baignions dans St pierre, nous voilà projetés dans le labyrinthe infernal des voies rapides, tronçons d'autoroute et autres itinéraires qui s'enchevêtrent et se croisent à la sortie d'Avignon, sans qu'on sache pourtant où on est vraiment ni vers où l'on va. A peine le temps de jeter un oeil sur les panneaux indicateurs qui bien sûr indiquent tout sauf ce que l'on cherche ! Après un bon détour qui nous ramène presque à notre point de d"épart, à force de tourner et retourner dans Avignon, nous arrivons quand même à St Saturnin dans les temps, l'église est encore ouverte et notre ami Lou Ravi est là. Il nous accueille avec toujours autant de disponiblité et répond à toutes nos questions. La crèche occupe la totalité d'une grande chapelle de l'église, pas moins de 70 m², peut-être plus ! Quel choc ! Nous revoilà encore plongés dans un autre monde et le charme opère à nouveau. La crèche est toujours en place, mais en ce 3 février, au lendemain de la Chandeleur, Marie, Joseph et l'enfant ont quitté l'étable. L' âne et le boeuf sont toujours là, le village a repris son rythme habituel et là où était la sainte famille, un paysan retourne la paille avec sa fourche. Cette scène est réellement émouvante car elle parle d'elle-même.
La crèche provençale, comme le veut la tradition se passe au XIXème siècle . A St saturnin aussi. Mais, à côté, sur l'autel des fonds baptismaux, le 2 février, l'histoire reprend ses droits, la scène est totalement biblique, elle se déroule au tout début de notre ère, il y a plus de 2000 ans au temple de Jérusalem quand le vieillard Siméon prend l'enfant dans ses bras et prononce des paroles immortalisées depuis sous la forme du cantique chanté le dimanche soir à l'office de "Complies". Que l'on se réfère ou non à la religion, ces personnages sont émouvants, chargés de sens et de symboles, et ils nous obligent à porter un autre regard sur ces événements, même si pour l'heure ils mettent un point final à la crèche en la sublimant en quelque sorte.







