Les quatre As du Grau du Roi : S. Allouani, J.Ouffe , Molière, Athor.
Publié le 15 Septembre 2009
Fête du Grau du Roi :
première course du Trophée de la Mer
dimanche 13 septembre 2009
Enfin je peux retourner aux arènes ! Les courses me manquaient. Celle de ce dimanche sans être exceptionnelle était plutôt réussie. Des gradins bien remplis, du beau temps. Les touristes sont partis mais le public de la fête est là.
Pour faire bref, quatre As se distinguent en piste. Deux raseteurs et deux taureaux. Ce qui ne veut pas dire que les autres, blancs et noirs ont démérité, non, certains ont été très bons aussi par moments, mais ces quatre-là se distinguent du lot.
Le 1er, S.Allouani n'a plus rien à prouver. Encore une fois, pour la 9ème fois, placé largement en tête du classement, il va selon toute vraisemblance être couronné champion du trophée des As lors de la finale d'Arles. En ce dimanche 13 septembre il s'est imposé, décrochant de nombreux attributs, donnant une belle impression de facilité, malgré les séquelles laissées par quantité de coups et autres blessures accumulées depuis le début de sa longue carrière. On dit qu'il court moins vite, que sa démarche est plus lourde, que ci, que mi. N'empêche les autres, ses collègues, sont encore loin derrière à galoper souvent en vain après lui. Certes ils vont au charbon, font de beaux rasets, se démènent tant qu'ils peuvent mais les résultats ne sont pas les mêmes, loin de là, le classement à lui seul est éloquent.
Le 2ème, Julien Ouffe était dans un bon jour. Il a bien travaillé mais aussi récolté des points, ce que n'arrivent pas à faire tous les autres malgré leur assiduité.
Les 2 autres sont les taureaux du jour, les partenaires indispensables et j'aurais dû commencer par eux car ce sont eux qui font la qualité du spectacle. Jeunes, ils ont 7 ans et couraient pour la 1ère fois aux As. Athor ( manade Daumas) n'a pas pu s'exprimer comme on aurait aimé car, quoique sachant bien se placer en bonne position pour être raseté, il a manqué longtemps de travail. Il a fallu attendre les dernières minutes pour que les raseteurs se décident à le faire briller.
Molière (manade Cuillé) répond bien, ne refuse pas le raset, va aux barrières et déchaine l'enthousiasme du public. Il est le meilleur.
Les autres biou n'ont pas été mauvais, mais peut-être moins inspirés, la tête ailleurs, se déplaçant ou sautant trop, venant au centre. Difficile alors de les entrainer dans la valse des séries. Ce qui ne veut pas dire qu'ils n'étaient pas bons. Il leur manquait peut-être tout simplement l'envie ou cette étincelle qui fait qu'un taureau entre dans le jeu et devient partenaire de l'homme. C'est ce qui fait tout le charme de la course camarguaise, ce dialogue incroyable, cette complicité parfois entre les hommes et ces bêtes sauvages aux cornes porteuses de tous les dangers, comme si rien ne devait ni pouvait empêcher cet échange, ce dialogue avec cette force brute de la nature aussi redoutable.
Molière de Cuillé à sa sortie.
Molière
Molière et Julien Ouffe
Molière poursuivant Julian Ouffe.
Sabri Allouani décrochant la 2ème ficelle.
S. Allouani saute, la ficelle au crochet
Un regard pour s'ssurer qu'il ne reste rien sur les cornes.
Sous les applaudissements et Carmen, Molière repart chez lui.
S.Allouani et Athor (manade Daumas)
S. Allouani dimanche 13 septembre au Grau.
Pour le fan-club...
première course du Trophée de la Mer
dimanche 13 septembre 2009
Enfin je peux retourner aux arènes ! Les courses me manquaient. Celle de ce dimanche sans être exceptionnelle était plutôt réussie. Des gradins bien remplis, du beau temps. Les touristes sont partis mais le public de la fête est là.
Pour faire bref, quatre As se distinguent en piste. Deux raseteurs et deux taureaux. Ce qui ne veut pas dire que les autres, blancs et noirs ont démérité, non, certains ont été très bons aussi par moments, mais ces quatre-là se distinguent du lot.
Le 1er, S.Allouani n'a plus rien à prouver. Encore une fois, pour la 9ème fois, placé largement en tête du classement, il va selon toute vraisemblance être couronné champion du trophée des As lors de la finale d'Arles. En ce dimanche 13 septembre il s'est imposé, décrochant de nombreux attributs, donnant une belle impression de facilité, malgré les séquelles laissées par quantité de coups et autres blessures accumulées depuis le début de sa longue carrière. On dit qu'il court moins vite, que sa démarche est plus lourde, que ci, que mi. N'empêche les autres, ses collègues, sont encore loin derrière à galoper souvent en vain après lui. Certes ils vont au charbon, font de beaux rasets, se démènent tant qu'ils peuvent mais les résultats ne sont pas les mêmes, loin de là, le classement à lui seul est éloquent.
Le 2ème, Julien Ouffe était dans un bon jour. Il a bien travaillé mais aussi récolté des points, ce que n'arrivent pas à faire tous les autres malgré leur assiduité.
Les 2 autres sont les taureaux du jour, les partenaires indispensables et j'aurais dû commencer par eux car ce sont eux qui font la qualité du spectacle. Jeunes, ils ont 7 ans et couraient pour la 1ère fois aux As. Athor ( manade Daumas) n'a pas pu s'exprimer comme on aurait aimé car, quoique sachant bien se placer en bonne position pour être raseté, il a manqué longtemps de travail. Il a fallu attendre les dernières minutes pour que les raseteurs se décident à le faire briller.
Molière (manade Cuillé) répond bien, ne refuse pas le raset, va aux barrières et déchaine l'enthousiasme du public. Il est le meilleur.
Les autres biou n'ont pas été mauvais, mais peut-être moins inspirés, la tête ailleurs, se déplaçant ou sautant trop, venant au centre. Difficile alors de les entrainer dans la valse des séries. Ce qui ne veut pas dire qu'ils n'étaient pas bons. Il leur manquait peut-être tout simplement l'envie ou cette étincelle qui fait qu'un taureau entre dans le jeu et devient partenaire de l'homme. C'est ce qui fait tout le charme de la course camarguaise, ce dialogue incroyable, cette complicité parfois entre les hommes et ces bêtes sauvages aux cornes porteuses de tous les dangers, comme si rien ne devait ni pouvait empêcher cet échange, ce dialogue avec cette force brute de la nature aussi redoutable.
Molière de Cuillé à sa sortie.
Molière
Molière et Julien Ouffe
Molière poursuivant Julian Ouffe.
Sabri Allouani décrochant la 2ème ficelle.
S. Allouani saute, la ficelle au crochet
Un regard pour s'ssurer qu'il ne reste rien sur les cornes.
Sous les applaudissements et Carmen, Molière repart chez lui.
S.Allouani et Athor (manade Daumas)
S. Allouani dimanche 13 septembre au Grau.
Pour le fan-club...