La fête de Beaulieu. (suite 7)

Publié le 10 Septembre 2007

Le 14 juillet à Beaulieu.

Les manades Lafon et des Coteaux assuraient les prestations du samedi 14 juillet
. Abrivado le matin, bandido à 18 heures et encierro le soir. Encore et toujours des taureaux ! Puis à minuit, 14 juillet oblige, le feu d'artifice. Bien sûr la fête c'est aussi chaque soir le bal avec un orchestre différent. Mais là j'ai passé l'âge et je laisse volontiers la place aux plus jeunes que moi. Ceci étant, la sonorisation est désormais moins bruyante que certaines années passées. Et pour ce qui est de la qualité musicale, il me semble que quelques orchestres font de réels efforts. Je me surprends parfois à me laisser convaincre par la musicalité de certains morceaux, surtout quand l'usage du rythme des basses n'envahit pas tout l'espace sonore. 
Je revois encore les 14 juillet de mon enfance au village. Il n'y avait ni bal ni taureaux. Il y avait des jeux, notamment le jeu de quille, des bonbons pour les enfants et un concours de boule, et bien sûr un feu d'artifice tiré du haut du clocher de la mairie quand l'orage ne se mêlait pas aux réjouissances en les interrompant brutalement. Des fusées toutes simples, sans grand éclat, étaient tirées depuis le perron de la mairie. Des bombes explosaient depuis un savant agencement, un simple trou contenant l'appareillage, creusé avec beaucoup de précaution à l'angle du puits de la place. Le gérant de la cave coopérative devenait pour un soir artificier en chef. Il faisait durer le plaisir et il fallait attendre entre chaque mise à feu que la préparation de la pièce suivante soit faite dans les règles de l'art. Son pas calme, lent, rythmait le déroulement des opérations. Les engins explosifs étaient soigneusement étalés à l'intérieur sur la table du conseil municipal. Parfois les fusées où les bombes ne produisaient que peu ou pas d'effet pour des raisons demeurées mystérieuses à jamais. Parfois elles refusaient obstinément de s'envoyer en l'air. Aux cris admiratifs habituels ponctués de ho quand le résultat était bon, succédaient alors le dépit qui s'exprimait dans la foule sous forme d'un laconique raté ! Surtout au final, si la mongolfière de papier une fois parvenue non sans peine dans les airs, s'enflamait subitement après avoir malencontreusement heurté un cable électrique. Tout le monde riait et rentrait chez soi en commentant les bonheurs et les malheurs de la soirée. La fête du village avait alors lieu plus tard au mois d'aôut car elle correspondait à la fête vouée au saint de la paroisse, st Pierre aux liens ( le 1er août). On parlait à juste titre de fête votive.
Mais revenons à nos chevaux et taureaux du 14 juillet 2007.


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Rédigé par Daniel

Publié dans #C'est la fête au village - 2006- 2007

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